une classe d'enfants de 5 ans

Le TDAH diagnostiqué chez les jeunes enfants Le Trouble du Déficit de l’Attention avec Hyperactivité (TDAH) est l’un des diagnostics les plus courants dans le domaine de la santé mentale chez les enfants. Toutefois, une préoccupation grandissante émerge au Québec quant au surdiagnostic de ce trouble, en particulier chez les plus jeunes élèves Le contexte Québécois Au Québec, les enfants doivent avoir 5 ans avant le 1er octobre pour être admis en maternelle. Dans une même classe, les plus jeunes ont donc jusqu’à un an de moins que les plus vieux. Dans cette étude, CIRANO (Haeck et al., 2023), les auteurs montrent que les enfantsLIRE LA SUITE – >

Mieux comprendre les indicateurs de santé  L’épidémiologie Définition  L’épidémiologie vise à comprendre comment et pourquoi certaines maladies se développent et se propagent au sein des populations.  Elle a pour but global de comprendre les problèmes de santé au sein des populations ainsi que les facteurs qui les influencent.  Objectifs L’un de ses objectifs est d’examiner l’impact des comportements, des conditions de vie et de l’environnement sur la santé.Elle a pour but de quantifier la prévalence des maladies et d’identifier les facteurs de risque.  Elle permet également de schématiser la propagation de maladies au sein des populations.Enfin, cette science permet d’orienter les politiques de santé publiqueLIRE LA SUITE – >

Lorsqu’on souffre de TDA/H (Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité), il n’est pas rare de se remettre en question, d’être anxieux ou de déprimer. Est-ce le TDA/H lui-même qui crée ces doutes, ces peurs et ce manque de confiance en soi ? Est-ce une tendance générale à la dépression qui nous pousse à être déprimés, hyperactifs ou hyper vigilants ? Les interrelations entre le TDA/H, l’anxiété et la dépression révèlent une complexité qui va au-delà de la coexistence de diagnostics multiples chez un individu. Vers une nouvelle compréhension du trio TDA/H, anxiété et dépression Ces trois troubles partagent des symptômes qui peuventLIRE LA SUITE – >

Qu’est-ce-que le stress ? Le stress est à la base une réaction essentielle et saine du corps.Il permet de libérer de l’énergie (notamment de l’adrénaline et du cortisol appelés les “hormones du stress”) pour fuir ou combattre une situation dangereuse ou menaçante pour sa sécurité.  C’est également le stress qui nous permet de réagir vite quand notre enfant tombe ou se noie, par exemple. Ce type de stress, qui disparaît lorsque la situation est réglée et s’est calmée, est appelé “stress ponctuel”. Là où le stress devient néfaste est lorsqu’il est plus constant, plus récurrent. On parle alors de “stress chronique”; ce qui est fréquemmentLIRE LA SUITE – >

La cognition incarnée : des pensées, des émotions et des comportements La cognition incarnée se nomme également “embodiment”. Elle fait référence à nos pensées (via la cognition), nos sentiments (via les émotions) et nos comportements (via le corps). C’est un concept issu de la psychologie cognitive. Il sert à étudier notre manière d’interagir avec le monde extérieur en fonction de nos capacités physiques, mentales et émotionnelles.Ce qui motive tous ces éléments est la façon dont nous nous mouvons dans notre environnement et dont nous ressentons les choses et les événements. Une circulation continue d’informations entre le corps et le cerveau La manière dont nous nous développonsLIRE LA SUITE – >

La proprioception, grâce à ses trente millions de capteurs sensoriels disséminés dans le corps humain est ce sens par lequel s’organise le tonus postural pour réaliser les mouvements désirés. Elle constitue le premier des 5 piliers du concept neuro psychophysiologique sur lequel se fonde l’approche globale pour l’éducation et la santé proposée en neurothérapie. La proprioception oculaire contribue avec les informations rétiniennes à la vision. Or, de nombreuses personnes atteintes de TDAH éprouvent des difficultés visuelles. Ces dernières peuvent aggraver leurs problèmes d’attention au quotidien.  Les types de troubles visuels rencontrés par les individus souffrant de TDAH, sont, notamment :  – l’astigmatisme, – l’hypermétropie, – le strabisme,LIRE LA SUITE – >

Dans cet article, nous avons décidé de vous partager le témoignage d’une professionnelle du secteur de la santé : Marion, Sophrologue certifiée RNCP (2021) et Neurothérapeute formée à l’Institut Neurosens (2022). Pour elle, la neurothérapie est bien plus qu’une simple reconversion professionnelle ; c’est une vocation, un engagement profond, une manière de mettre ses compétences au service de ceux qui en ont besoin. Marion a déjà animé un atelier virtuel au sein du Cercle des Neurothérapeutes (réservé aux membres en activité), en octobre 2023, sur le thème : La Sophrologie, le Biofeedback et le Neurofeedback EEGq : un triptyque puissant ! C’est avec grand plaisirLIRE LA SUITE – >

bébé en développement

“Au commencement était l’action” Goethe Dans ce domaine captivant et complexe du développement infantile, Goethe a judicieusement observé dans son œuvre ‘Faust’ que cette perspective se révèle étonnamment pertinente dans notre compréhension actuelle des mouvements du fœtus et de leur impact sur le développement neurologique et cognitif. Ces mouvements, bien plus que de simples gestes physiques, sont les premiers messagers d’un univers en gestation, révélant des aspects essentiels  du développement précoce.  Cet article explore comment ces mouvements, initialement perçus comme des réflexes simples, se révèlent être des prédicteurs précieux du développement tonique postural et de la cognition incarnée.  En nous penchant sur ces mouvements fœtaux,LIRE LA SUITE – >

Cohérence cardiaque & neurothérapie

Définition Développée aux États-Unis dans les années 1995, la cohérence cardiaque (ou résonance cardiaque, coherent breathing ou heart coherence en anglais) se caractérise par un phénomène de balancier physiologique résultant de la synchronisation de l’activité des systèmes nerveux sympathique et parasympathique. La variabilité de la fréquence cardiaque (VFC) La fluctuation permanente de la fréquence cardiaque est aujourd’hui reconnue. La variabilité de la fréquence cardiaque (VFC) s’avère être un indicateur fiable de la capacité du cœur à ajuster son rythme en réponse aux sollicitations internes ou externes.  Régulée par le système nerveux autonome (SNA), cette VFC est gouvernée par deux composantes antagonistes, à savoir : –LIRE LA SUITE – >