TDAH

Face à la complexité du Trouble Déficitaire de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH), les spécialistes cherchent sans relâche à affiner les méthodes de diagnostic et de traitement. Au milieu de ce dédale scientifique, l’EEG quantitatif (EEGq) apparaît comme un phare prometteur, malgré l’absence de biomarqueurs unanimement reconnus à ce jour. Alors que les pratiques cliniques continuent de s’appuyer sur des évaluations comportementales éprouvées, le neurofeedback EEGq ouvre de nouvelles perspectives, en particulier face au lien intriguant entre le TDAH et les troubles du sommeil. Cet article plonge au cœur des dernières avancées en neurosciences pour explorer comment le neurofeedback EEGq pourrait transformer l’approche thérapeutiqueLIRE LA SUITE – >

Mieux comprendre les indicateurs de santé  L’épidémiologie Définition  L’épidémiologie vise à comprendre comment et pourquoi certaines maladies se développent et se propagent au sein des populations.  Elle a pour but global de comprendre les problèmes de santé au sein des populations ainsi que les facteurs qui les influencent.  Objectifs L’un de ses objectifs est d’examiner l’impact des comportements, des conditions de vie et de l’environnement sur la santé.Elle a pour but de quantifier la prévalence des maladies et d’identifier les facteurs de risque.  Elle permet également de schématiser la propagation de maladies au sein des populations.Enfin, cette science permet d’orienter les politiques de santé publiqueLIRE LA SUITE – >

Lorsqu’on souffre de TDA/H (Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité), il n’est pas rare de se remettre en question, d’être anxieux ou de déprimer. Est-ce le TDA/H lui-même qui crée ces doutes, ces peurs et ce manque de confiance en soi ? Est-ce une tendance générale à la dépression qui nous pousse à être déprimés, hyperactifs ou hyper vigilants ? Les interrelations entre le TDA/H, l’anxiété et la dépression révèlent une complexité qui va au-delà de la coexistence de diagnostics multiples chez un individu. Vers une nouvelle compréhension du trio TDA/H, anxiété et dépression Ces trois troubles partagent des symptômes qui peuventLIRE LA SUITE – >

Qu’est-ce-que le stress ? Le stress est à la base une réaction essentielle et saine du corps.Il permet de libérer de l’énergie (notamment de l’adrénaline et du cortisol appelés les “hormones du stress”) pour fuir ou combattre une situation dangereuse ou menaçante pour sa sécurité.  C’est également le stress qui nous permet de réagir vite quand notre enfant tombe ou se noie, par exemple. Ce type de stress, qui disparaît lorsque la situation est réglée et s’est calmée, est appelé “stress ponctuel”. Là où le stress devient néfaste est lorsqu’il est plus constant, plus récurrent. On parle alors de “stress chronique”; ce qui est fréquemmentLIRE LA SUITE – >

La cognition incarnée : des pensées, des émotions et des comportements La cognition incarnée se nomme également “embodiment”. Elle fait référence à nos pensées (via la cognition), nos sentiments (via les émotions) et nos comportements (via le corps). C’est un concept issu de la psychologie cognitive. Il sert à étudier notre manière d’interagir avec le monde extérieur en fonction de nos capacités physiques, mentales et émotionnelles.Ce qui motive tous ces éléments est la façon dont nous nous mouvons dans notre environnement et dont nous ressentons les choses et les événements. Une circulation continue d’informations entre le corps et le cerveau La manière dont nous nous développonsLIRE LA SUITE – >

La proprioception, grâce à ses trente millions de capteurs sensoriels disséminés dans le corps humain est ce sens par lequel s’organise le tonus postural pour réaliser les mouvements désirés. Elle constitue le premier des 5 piliers du concept neuro psychophysiologique sur lequel se fonde l’approche globale pour l’éducation et la santé proposée en neurothérapie. La proprioception oculaire contribue avec les informations rétiniennes à la vision. Or, de nombreuses personnes atteintes de TDAH éprouvent des difficultés visuelles. Ces dernières peuvent aggraver leurs problèmes d’attention au quotidien.  Les types de troubles visuels rencontrés par les individus souffrant de TDAH, sont, notamment :  – l’astigmatisme, – l’hypermétropie, – le strabisme,LIRE LA SUITE – >

bébé en développement

“Au commencement était l’action” Goethe Dans ce domaine captivant et complexe du développement infantile, Goethe a judicieusement observé dans son œuvre ‘Faust’ que cette perspective se révèle étonnamment pertinente dans notre compréhension actuelle des mouvements du fœtus et de leur impact sur le développement neurologique et cognitif. Ces mouvements, bien plus que de simples gestes physiques, sont les premiers messagers d’un univers en gestation, révélant des aspects essentiels  du développement précoce.  Cet article explore comment ces mouvements, initialement perçus comme des réflexes simples, se révèlent être des prédicteurs précieux du développement tonique postural et de la cognition incarnée.  En nous penchant sur ces mouvements fœtaux,LIRE LA SUITE – >

Psychophysiologie : un pont entre le corps et l’esprit La psychophysiologie est l’étude des rapports entre l’activité physiologique et le psychisme.Elle s’intègre aux sciences cognitives et se concentre sur 2 mécanismes physiologiques : Elle est initialement axée sur : La recherche évolue désormais vers : La psychophysiologie se concentre donc sur l’étude des relations entre les processus physiologiques et les phénomènes psychologiques. Elle explore les façons dont notre corps et notre esprit interagissent et s’influencent mutuellement. Elle propose des schémas causaux du psychologique par le physiologique afin de mettre en évidence des lois d’organisation et de promouvoir la compréhension des relations entre les processus mentaux etLIRE LA SUITE – >

Le cerveau ne peut se “reprogrammer” seul sans conscience Selon une étude publiée le 21 novembre 2023 dans eLife, les professeurs Tamar Makin (de l’Université de Cambridge) et John Krakauer (de l’Université Johns Hopkins) remettent en question le fait que le cerveau se réorganise tout seul, sans conscience active, en réponse à une blessure.  Ils affirment plutôt que le cerveau est entraîné à utiliser des capacités préexistantes, mais en latence. Par exemple, on pensait qu’en cas de perte de la vue, le cortex visuel pouvait être “recâblé” pour traiter les sons. Il faciliterait ainsi l’utilisation de l’écholocation, tandis que des individus ayant subi un accidentLIRE LA SUITE – >

Ancêtre de l'EDA : le galvanomètre

Le Biofeedback, bien que populaire outre-Atlantique, reste méconnu en France. Toutefois, l’Europe elle-même est le berceau de ces méthodes novatrices. Leurs origines remontant à plus d’un siècle, s’inspirant des travaux de Carl Gustav Jung.  Ces méthodes, éclairées par les neurosciences actuelles, établissent un pont entre passé et présent. Elles révèlent comment les approches antérieures peuvent être modernisées. L’Inconscient : de Jung à Libet Carl Gustav Jung a été précurseur dans l’étude de l’inconscient. Ses théories ont influencé bon nombre d’études ultérieures. Ces dernières établissent une base solide pour la compréhension des phénomènes neurophysiologiques. Elles expliquent la manière dont nous réagissons à divers stimuli.  Jung disaitLIRE LA SUITE – >