Le voyage émotionnel du parent : naviguer au quotidien avec les défis du TDAH
Imaginer un chemin tout tracé pour son enfant, parsemé de joies simples et d’étapes mémorables, est un rêve naturel pour tout parent.
Mais pour ceux qui découvrent que leur enfant est différent, comme dans le cas d’un diagnostic de TDAH, ce chemin prend soudainement des détours inattendus, pavés d’incertitudes et d’émotions profondes.
Chaque jour devient un défi
Les matins commencent souvent par une course contre la montre pour préparer l’enfant à l’école. Il faut alors gérer les oublis fréquents, les pertes de concentration et les impulsivités qui caractérisent les défis du TDAH.
Les routines simples se transforment en montagnes à gravir : attacher ses chaussures, finir ses devoirs, écouter une consigne… Chaque tâche demande une patience et une persévérance redoublées.
À l’école, les parents s’inquiètent.
Seront-ils appelés parce que leur enfant a perturbé la classe ?
Auront-ils encore à entendre que leur enfant est «difficile» ou «distrait»?
L‘incompréhension des autres, qu’ils soient enseignants, parents d’élèves ou même amis proches, ajoute un poids supplémentaire. D’ailleurs les réunions parents-enseignants se transforment souvent en sessions de remise en question. On se demande si on fait suffisamment pour aider son enfant.
Les après-midis et les soirées, eux, sont remplis de tentatives pour canaliser l’énergie débordante de l’enfant. Cela implique de gérer ses sautes d’humeur, et trouver un équilibre entre le besoin de discipline et le désir de comprendre et de soutenir. Les sorties en famille peuvent être imprévisibles. Parfois, la peur sous-jacente que l’enfant ait une crise en public ou qu’il soit jugé par des regards extérieurs est présente.
Entre défis et émerveillement : L’univers du TDAH
Et pourtant, au milieu de ces défis TDAH quotidiens, il y a aussi des moments de pure magie. Des instants où l’enfant, avec son regard vif et sa créativité sans borne, éblouit et rappelle que derrière le TDAH se cache un esprit brillant et unique.
Ces moments-là, aussi brefs soient-ils, illuminent le cœur des parents. Ils leur donnent la force de continuer, de chercher des solutions, d’espérer.
Face à la réalité quotidienne et aux épreuves incessantes que vivent les parents d’enfants avec TDAH, une étape cruciale émerge sur leur chemin de compréhension et d’acceptation :
Le deuil de l’enfant rêvé : Une exploration émotionnelle liée aux défis du TDAH
Chaque parent imagine un futur pour son enfant, un scénario idéalisé rempli de succès, de bonheur et de croissance.
Cependant, lorsqu’un diagnostic comme le TDAH entre en jeu, cette vision peut être ébranlée, menant à un tourbillon d’émotions.
C’est un processus émotionnel complexe. Il peut en outre aider les parents à accepter et à embrasser la situation unique de leur enfant. Il renforce aussi leur capacité à soutenir et à guider leur enfant à travers les défis de la vie.
Le concept du «deuil de l’enfant rêvé» traite donc de la réconciliation des parents avec les réalités et les défis présentés par le diagnostic d’une condition comme le TDAH chez leur enfant.
Les étapes du Deuil de l’Enfant Rêvé :
- Choc et Négation : À l’annonce du diagnostic, il est naturel de ressentir un choc. S’en suit un déni ou une incrédulité face à la situation.
- Colère : Une fois le déni dépassé, la colère peut surgir. «Pourquoi mon enfant ?» est une question que de nombreux parents se posent.
- Marchandage : Certains parents peuvent traverser une phase de marchandage, cherchant des moyens de «guérir» ou de «changer» la situation.
- Tristesse : C’est une étape naturelle où les parents pleurent la perte de l’enfant qu’ils avaient imaginé. Il est crucial d’exprimer ces sentiments pour progresser.
- Acceptation : Avec le temps et le soutien, les parents arrivent à un point où ils acceptent la réalité de leur enfant. Ils commencent à voir les forces uniques et les talents que leur enfant possède, malgré le TDAH.
Vers une vision renouvelée :
Il est essentiel de comprendre que ce processus de deuil ne signifie pas que les parents arrêtent d’aimer ou d’espérer pour leur enfant.
Au contraire, c’est un voyage vers une compréhension plus profonde.
Il s’agit d’une acceptation et une capacité accrue à soutenir et à encourager leur enfant dans son propre parcours unique.
Le TDAH, bien qu’il présente des défis, offre aussi à votre enfant des perspectives uniques. Il offre des talents et des forces. Avec le soutien adéquat, ces derniers peuvent le mener à un avenir brillant et accompli.
Transcendance thérapeutique : Le voyage d’un parent vers la neurothérapie
La réaction d’un parent à l’épreuve de voir son enfant lutter, en particulier dans le contexte d’un trouble comme le TDAH, est profondément ancrée dans des dynamiques émotionnelles et psychologiques complexes.
Pour certains, cette expérience initie un besoin impérieux non seulement de «réparer» leur propre enfant, mais aussi d’étendre cette réparation aux autres.
C’est un besoin qui dépasse le désir de soutien individuel et s’élève vers une quête de signification et de transcendance.
Voici quelques mécanismes psychologiques qui sous-tendent ce besoin :
Recherche de Sens : Face à des défis majeurs, les individus cherchent souvent un sens ou un but à leur douleur. Aider les autres peut transformer une expérience douloureuse en une source de force et de propulsions. Cette dernière donne un sens à ce qui a été vécu.
Connexion et Solidarité : Sachant combien le parcours peut être difficile, un parent peut ressentir une connexion profonde avec d’autres parents dans des situations similaires. Cette solidarité peut conduire à un désir d’aider, de comprendre et de soutenir.
Empathie Élargie : Vivre l’expérience directe de la douleur ou des défis avec son enfant peut accroître l’empathie d’une personne pour tous ceux qui vivent des situations similaires.
Transfert de métabolisation : En travaillant à la réparation d’autrui vivant la même expérience, un parent peut ressentir une réparation indirecte pour lui-même et son propre enfant. Il peut y avoir une sensation que chaque enfant aidé est une extension de leur propre parcours aboutissant à la métabolisation.
Autonomisation par l’Action : Le sentiment d’impuissance peut être l’une des émotions les plus difficiles pour un parent. En agissant, en acquérant des compétences et des connaissances, et en aidant activement les autres, un parent peut retrouver un sentiment d’autonomie et de contrôle.
Devenir neurothérapeute dans ce contexte est une évolution naturelle de ce besoin de transcendance.
En tant que neurothérapeute, un parent a non seulement la possibilité d’aider son propre enfant de manière plus informée et directe, mais il acquiert également les outils et les compétences pour soutenir d’autres enfants et familles confrontés à des défis similaires.
Créer un cycle de réparation
A mesure que ces parents devenus neurothérapeutes aident d’autres enfants, ils renforcent également leur propre capacité à aider et à comprendre leur propre enfant.
De plus, le rôle du thérapeute offre une perspective unique. Il permet de voir les progrès et les réussites de nombreux enfants, renforçant l’idée que le changement et l’amélioration sont possibles.
Cela peut être extrêmement gratifiant et valider le parcours personnel de réparation et de croissance du parent.
En somme, devenir neurothérapeute n’est pas seulement un choix de carrière. Pour beaucoup, c’est un chemin de réparation, de croissance personnelle et d’impact profond sur la communauté.
Une autre voie s’ouvre à eux, celle de l’Action Salvatrice :
La voie de la Neurothérapie
La neurothérapie utilise les connaissances approfondies du cerveau pour aider les personnes. Elle se base sur les méthodes d’apprentissage validées par les neurosciences, comme le Biofeedback et le Neurofeedback. Cependant, il est tout aussi important de comprendre les émotions et les sentiments qui existent entre le thérapeute et l’enfant. Le tout, en incluant les liens entre l’enfant et sa famille.
Quand on aide une famille dont l’enfant présente un trouble du développement, il faut comprendre combien il est difficile pour un parent de s’occuper d’un enfant avec un handicap, visible ou pas.
Les parents changent et grandissent face à ces défis. L’environnement, surtout le soutien du thérapeute, est essentiel.
Ce soutien peut aider les parents à mieux se comprendre et à évoluer.
Derrière chaque moment difficile, il y a une chance de croissance personnelle.
C’est avec compassion et soutien constant que l’Institut Neurosens est là pour les parents qui veulent être proactifs dans ce processus réparateur.
Pour un parent confronté à la complexité et aux défis du TDAH chez son enfant, l’impuissance ressentie peut être accablante.
En choisissant de devenir neurothérapeute, ce parent opte pour la voie de l’action.
Mais pourquoi ce choix est-il si crucial ?
Henri Laborit, chirurgien et neurobiologiste, célèbre pour ses travaux sur les comportements humains, nous éclaire sur cette notion dans «La colombe assassinée«. Il suggère que lorsqu’un individu est confronté à des obstacles, il n’a que trois réactions possibles : se battre, rester paralysé ou s’enfuir.
Se retrouver paralysé, dans une position d’inaction, est la source de stress majeur. Ce stress nuit à la santé physique. Il engendre également une anxiété profonde, découlant de l’impression de ne pas pouvoir influer sur sa situation.
Cette anxiété, lorsqu’elle est exacerbée, peut se manifester par de l’agressivité ou même de la violence. Cela s’explique car l’être humain est naturellement en quête de moyens pour regagner un sentiment de contrôle.
Dans le contexte du parent d’un enfant TDAH, choisir de se former en neurothérapie est un acte courageux de combat.
C’est une manière proactive d’affronter l’adversité. Non seulement pour améliorer la vie de son propre enfant, mais aussi pour canaliser cette énergie. Ce savoir et cette compassion vers l’aide à d’autres enfants confrontés à des défis similaires. En choisissant d’agir, le parent transforme une situation potentiellement accablante en une mission empreinte de sens.
En somme, l’action devient un moyen de sublimer une épreuve personnelle en un service altruiste envers la communauté.
Les atouts de la neurothérapie pour l’enfant relevant les défis du TDAH : Les 5 piliers d’une approche holistique
La neurothérapie s’affirme de plus en plus comme une intervention de choix pour les enfants souffrant de TDAH.
Cette approche multidimensionnelle est ancrée sur cinq piliers essentiels qui travaillent en synergie pour offrir une prise en charge complète :
- Agir sur le tonus de posture : Un tonus postural inadapté peut avoir des conséquences sur la posture physique d’un enfant. Il peut aussi en avoir sur sa capacité à se concentrer et à interagir avec son environnement. En ciblant et en améliorant le tonus postural, la neurothérapie aide l’enfant TDAH à gagner en stabilité et en assurance. Cela facilite ainsi ses interactions avec le monde qui l’entoure.
- Optimiser le tonus ventilatoire : Une respiration inadéquate ou déséquilibrée peut causer une myriade de problèmes. En optimisant le tonus ventilatoire, la neurothérapie assure une meilleure oxygénation du cerveau et du corps. C’est un élément crucial pour le bien-être et le fonctionnement cognitif de l’enfant.
- Gérer les troubles respiratoires du sommeil : Les problèmes de sommeil sont proportionnels à la sévérité du TDAH chez l’enfant. En traitant les troubles respiratoires du sommeil, la neurothérapie favorise un sommeil réparateur, essentiel pour la récupération neurocognitive et physique.
- Stimuler le fonctionnement neurocognitif : Au cœur de la neurothérapie se trouve la volonté d’améliorer les fonctions cérébrales. En travaillant sur le fonctionnement neurocognitif, cette approche aide l’enfant TDAH à améliorer sa concentration, sa mémoire et ses capacités d’apprentissage, le tout dans un cadre bienveillant.
- Équilibrer la dimension émotionnelle : Le TDAH ne se limite pas à des défis cognitifs. Les enfants atteints peuvent aussi éprouver des difficultés émotionnelles. La neurothérapie, en tenant compte de cette dimension, offre des outils pour gérer les émotions, renforçant ainsi la confiance en soi et le bien-être émotionnel de l’enfant.
Une approche holistique et intégrative
En combinant ces cinq piliers, la neurothérapie offre une approche holistique et intégrative, adressant à la fois les symptômes du TDAH et les défis sous-jacents qui peuvent l’exacerber. Elle représente ainsi une voie prometteuse pour soutenir les enfants TDAH dans leur épanouissement et leur réussite.
Pour conclure, le métier de neurothérapeute est à la croisée des chemins entre la technologie de pointe et l’art subtil du soin.
Il incarne la vision avant-gardiste des soins de santé de demain.
En conjuguant la compréhension des aspects neurologiques, et en les entrainant par les outils de biofeedback et de neurofeedback dans le but d’obtenir une autorégulation comportementale tout en tenant compte des relations entre le cerveau et la physiologie des systèmes intégrés de l’organisme, il ne néglige pas pour autant le cœur du soin : l’humain.
C’est en accordant une importance primordiale aux aspects psychologiques, en invitant l’expression d’émotions clairement nommées et profondément ressenties dans le cadre d’une relation centrée sur une écoute et un échange empathique, bienveillant et conscient, qu’il pose les fondations de ce que devraient être les soins intégratifs de demain.
Cette approche globale, qui reconnaît la complexité des rapports entre la neurologie, la physiologie et la psychologie et qui valorise à la fois la complexité de la technologie, celles des méthodes d’apprentissage et la singularité de chaque individu, fait du neurothérapeute un pionnier, précurseur d’une médecine résolument tournée vers l’avenir, où la personne est au cœur de la prise en charge, soutenue par une science avancée et une technologie de pointe.
