L’alliance internationale de certification en biofeedback

Existe-t-il un “faux” neurofeedback?

Drôle d’entrée en matière pour mon premier article du blog du neurofeedback, me direz-vous. Je vous l’accorde.

Preuve en serait cette question qui émane d’une demande d’information qui m’a été adressée aujourd’hui:

Bonjour,
j’ai fait énormément de recherches sur le vrai biofeedback. J’ai cherché sur des annuaires. A chaque fois on y parle de ‘neuroptimal’. Je ne sais pas si c’est la même chose. Avez vous des contacts, praticiens SÛRS pratiquant le neurofeedback s’il vous plaît dans les Départements du…. ?
Je vous remercie

Cette question exige une réponse URGENTE! Je dois donc en tout premier lieu y répondre

A l’évidence, cet internaute a raison. Moi même, en consultant la barre de Google.fr, je ne reconnais pas du tout la méthode que j’applique depuis plusieurs années  Avez-vous déjà fait-vous même l’expérience?. Le résultat est éloquent!

Il n’en fallait pas plus pour m’inciter à débuter ce blog par une réponse claire et rassurante. Bien sûr, je vous expliquerai au fil du temps et des articles ce qui a fait notre réussite professionnelle grâce au Neurofeedback. Que ce soit auprès de plusieurs centaines d’enfants qui présentaient des troubles du développement et des apprentissages. Comme auprès d’adultes aux prises à des douleurs et des troubles d’équilibre chroniques.  Sans oublier les cadres supérieurs ou dirigeants d’entreprise et des sportifs à la recherche de meilleures performances dans leur domaine.

L’Alliance de Certification en Biofeedback, la BCIA


Notre expérience dans ce domaine est solide. Elle repose sur la pratique du Neurofeedback au Canada depuis de nombreuses années. D”ailleurs, notre pratique du Neurofeedback est reconnue «conforme aux bonnes pratiques” recommandées depuis plus de 25 ans par l’association internationale de certification en biofeedback, la BCIA.

Un avis de l’Ordre des Psychologues du Québec

De plus, l’ordre des psychologues du Québec, l’OPQ, accrédite la formation délivrée par l’Institut Neurosens  . Cette formation est aussi dispensée dans d’autres pays francophones et en français depuis le début 2017.

Alors! qu’en est-il exactement?

Qu’est-ce que le Neurofeedback?

Le livre blanc du neurofeedback
Le livre blanc du Neurofeedback

Obtenez facilement une réponse claire et détaillée. Sans plus attendre, Téléchargez GRATUITEMENT en cliquant sur le lien suivant:  le “livre blanc du neurofeedback”. Puis lisez ce livre écrit pour vous, en français:

Il contient toute l’histoire de cette science clinique depuis ses débuts. Notamment depuis l’invention de l’électroencéphalographie par Hans Berger en 1920. Vous y trouvez les différents domaines d’applications ainsi que les niveaux d’efficacité fondées sur la “médecine basée sur les preuves”. Au final, vous comprenez pourquoi il est si important de suivre une formation solide et rigoureuse pour en retirer les meilleurs bénéfices.

Les conditions générales de la pratique du neurofeedback

Mais en tout cas je vous rassure! Il ne faut pas être neurologue pour intégrer cette pratique. L’Ordre des technologues en imagerie médicale du Québec  le reconnait. Dans la mesure où l’EEG est utilisé dans le but d’un entraînement cérébral et non pas comme outil diagnostic ou bien pour la prescription d’un médicament, cet acte n’est pas un acte réservé. D’ailleurs, il y a bien des domaines de l’industrie où on effectue ces mesures EEG pour étudier de nombreux comportements humains, comme par exemple en neuromatketing 

Même plus, gageons que bientôt de nombreux jouets munis de cet appareillage seront offerts à nos enfants à l’occasion des fêtes de fin d’année. Ce qu’illustre, par exemple, des études récentes menées par le constructeur automobile NISSAN

Par contre, n’allez pas croire qu’il suffise de savoir “brancher” le client et d’appuyer sur un bouton d’ordinateur pour savoir pratiquer le Neurofeedback.

Voici 5 qualités essentielles pour être un bon praticien en Neurofeedback:

1 – L’ESPRIT SCIENTIFIQUE

instrument de mesure
science et mesure

«Être un homme de science, c’est mesurer ce qui est mesurable et rendre mesurable ce qui ne l’est pas” – GALILÉE –

Mesurer pour comprendre: le coeur de la méthode de Neurofeedback est manifestement l’électro-encéphalographie quantitative, l’ EEGq. Cette méthode de mesure par neuro imagerie fonctionnelle est à la base des protocoles ciblés pour l’entraînement cérébral. L’évaluation initiale par EEGq est simple à réaliser, peu coûteuse et absolument non-invasive. Il s’agit simplement de recueillir l’activité électrique avec un capteur apposé sur le cuir chevelu. Puis, il suffit d’amplifier ce signal et de le décoder par bandes de fréquence afin d’en retirer un tracé lisible.

On compare ensuite cette activité à une base de données normatives en vue d’obtenir une «cartographie cérébrale”. Il est alors possible de corréler les troubles fonctionnels observés et les dysfonctionnements cérébraux ainsi mesurés.

Electroencephalographie quantitative

2 – L’HUMANISME

«Être humain c’est aimer les hommes, être sage c’est les connaître” – LAO TSEU –

Dans le domaine du Neurofeedback et donc de façon plus générale celui de la santé, il faut se tourner vers le courant né il y a une trentaine d’années aux États-Unis. Son but est de donner, en priorité, à l’acte médical un sens humain. Ses fondements reposent sur un ensemble de connaissances en psychologie des émotions. Il est reconnu scientifiquement et fondé sur l’exigence d’une médecine humaniste. Pour en savoir plus sur le contexte biopsychosocial qui est à la base de l’éducation thérapeutique indispensable à fournir à chaque participant à un programme de Neurofeeback, je vous recommande le livre de Jacque Corraze, le “déclin de la médecine humaniste”.

3 – L’ ACCOMPAGNEMENT

accompagnement neurofeedback

Accompagner quelqu’un, c’est se placer ni devant, ni derrière, ni à la place. C’est d’être à côté. – JOSEPH TEMPLIER –  

Il est nécessaire d’être un accompagnateur empreint d’empathie et très actif, comme l’est un bon “prof”. Le Neurofeedback est assurément et en tout premier lieu, une méthode d’apprentissage. Comment serait-il possible de changer des comportements et donc d’améliorer ou d’optimiser certaines de nos fonctions sans recourir à la création de nouveaux apprentissages? Pour y parvenir, l’accompagnateur joue un rôle très important et constant tout au long du programme d’entraînement cérébral par Neurofeedback.

4 – L’ENGAGEMENT

entente libre et éclairée
Entente par consentement mutuel

Cet engagement, passé entre nous deux, nous l’avons tenu. – PAUL BOURGET –

L’engagement est une qualité importante que  le futur participant doit immédiatement percevoir. Elle est distinctive d’un bon accompagnateur en Neurofeedback. Trop souvent, l’engagement se limite à l’acte technique dispensé et se réduit au temps minuté d’utilisation de la “machine». Cette  façon de présenter le Neurofeedback dénote l’absence d’implication professionnelle. Il s’agit bien souvent d’un changement complet de paradigme.  cette conduite est évidemment diamétralement à l’opposée de la prise en charge indispensable lors de la mise en route d’un programme de Neurofeedback. Même plus, l’engagement mutuel et son contenu doivent faire partie d’un contrat de consentement libre et éclairé, expliqué et signé par le participant.

5 – LA COOPÉRATION

Lorsque deux forces sont jointes, leur efficacité est double. – ISAAC NEWTON –

La pluridisciplinarité est un facteur important d’aide et de réussite dans le parcours d’un programme de Neurofeedback. Vous vous doutez que cette complémentarité  est souvent nécessaire. L’une des principales raisons consiste à renforcer l’accompagnement en abordant d’un autre angle des problématiques qui nécessitent l’intervention de collaborateurs spécialisés. Lors de la prise en charge d’un enfant Dys, par exemple, il devient très souvent utile d’engager un travail collatéral avec ses parents.  Cette démarche est à mettre en place le plus tôt possible. A la première rencontre vous vous rendrez compte facilement de l’influence négative de certains points concernant l’éducation de cet enfant. N’oubliez jamais que les rapports de l’enfant avec le monde dépendent en très grande partie de son contexte familial et de la qualité de son lien d’attachement. D’ailleurs, Ce lien s’établit depuis sa conception, déjà durant la vie intra-utérine…

Un puissant renforçateur de l’union familiale

L’apport d’une intervention en “parentalité” par un spécialiste fait partie de l’équation gagnante. Elle doit être préconisée rapidement dans le processus de l’entraînement cérébral par Neurofeedback. Ce travail en collaboration est très puissant. Le nombre important de couples séparés et de familles désunies est considérable. Cette situation est trop souvent le contexte habituel de vie pour l’enfant Dys. Un programme  d’entraînement cérébral par Neurofeedback bien conduit est une aide incontestable pour toute la famille. Il favorise le retour à l’harmonie de la cellule familiale si souvent malmenée par la souffrance de chacun.

Pour conclure…

La liste des qualités requises pour établir une relation humaine indispensable dans le paradigme d’entraînement cérébral par Neurofeedback n’est pas exhaustive. D’ailleurs, nous aurons l’occasion d’en détailler de nombreuses autres au fil de nos discussions.

Dans le prochain sujet de ce blog du neurofeedback nous aborderons les indications du Neurofeedback EEGq et s’intitulera:

Biofeedback ou Neurofeedback?

J’espère que les inquiétudes exprimées par l’internaute dans le message du début de l’article sont maintenant dissipées.  La lecture du livre blanc sur le Neurofeedback  doit y contribuer amplement. Il vous apporte une information objective et utile dans ce domaine si méconnue en Europe, notamment en France. J’espère aussi que chaque article publié sur blog du Neurofeedback  puisse y contribuer utilement et efficacement. 

Pour toutes ces bonnes raisons, n’oubliez pas de me faire part de vos commentaires ci-dessous, et n’hésitez pas à me suggérer des thèmes concernant la pratique du biofeedback et du neurofeedback.

A très vite…

Joël

6 commentaires

  1. Existe il des formations spécifiques sur la pratique du neurofeedback chez les enfants à particularités (tdah, HPI, dys,….)?
    Manière d’utiliser L’outil En fonction du trouble?
    Merci pour votre reponse

    1. Author

      Oui! le neurofeedback débute par une évaluation qui va déterminer:
      – le profil clinique de l’enfant: HPI, dys, TDAh ou autre en fonction de l’approche clinique et des diverses autres évaluations (neuropsy, ergothérapie, orthophonie, psychomotricité, etc,)
      – Puis, nous vérifions les différentes recherches qui concernent ce problème spécifique (publications).
      Enfin, nous effectuons une évaluation de l’activité cérébrale de l’enfant (EEG quantitatif) que nous comparons à des bases de données.
      Ces différents éléments sont rassemblés, analysées et comparés entre eux afin de déterminer un protocole personnalisé d’entraînement cérébral. Cette façon de procédé démontre ( article de recherche à l’appui) qu’un diagnostic de Dys peut être abandonné très souvent 2 ans après un programme de neurofeedback bâti sur ces principes. Si vous désirez plus d’infos sur ce sujet, n’hésitez pas. Nous avons fait un Webinaire sur ce sujet et le prochain portera sur le sujet des enfants HPI, Bien à vous, Joël

  2. Je ne vois aucune explication claire sur une séance quel matériel quel logiciel interface etc beaucoup de lecture pour rien au final

    1. Author

      Je veux vous répondre mais votre adresse mail semble erronnée. Pouvez-vous me la confirmer ? Merci

  3. Je cherche à m’informer sur les entrainements par eye tracking, comme méthode d’amélioration des performances sportives ou de l’attention. Y a -t-il un lien avec le neurofeedback?
    Merci

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