François Rabelais
Il s’agit d’un tableau représentant le philosophe François Rabelais. Pour illustrer sa célèbre maxime tirée de Pantagruel: “science sans conscience n’est que ruine de l’âme”.

Cette citation de Rabelais, “Science sans conscience n’est que ruine de l’âme” est tirée de Pantagruel, son œuvre majeure.

Ce troisième article va compléter notre point de vue sur cette question tant débattue et dont vous avez pu lire toutes les péripéties dans l’article précédent.

La puissance du Neurofeedback est surmultipliée par un effet de surpuissance. Cela est dû en grande partie à la technologie avant-gardiste du système utilisé.

Oui, nous le pensons! Comme nous l’avons exposé dans la troisième proposition des 7 raisons exposées dans le premier article sur ce thème:

N’est-il que cela?

Je vous invite à nous suivre dans les nuances de notre point de vue. Partons ensemble, si vous le voulez bien, de cette célèbre maxime de Rabelais:

«Science sans conscience n’est que ruine de l’âme

Cette maxime de Rabelais définit l’Humanisme

Le savoir, l’humanisme demeurent plus que jamais, de magnifiques projets de vie.

En un temps où le nihilisme gagne du terrain. Qu’il est bon de se ressourcer auprès de ce grand humaniste que fut Rabelais. Relisons avec profondeur d’esprit, ces messages essentiels pour l’humanité.

La connaissance, le savoir nourrissent l’être humain

Ils le font véritablement progresser. À cette condition essentielle: le progrès doit avoir pour but le bonheur de l’humanitéI. Il ne doit pas être aliénant, et la connaissance doit rester au service de l’homme.

Entre Science et Humanisme

L’Humanisme ne doit en aucun cas, se tenir éloigné de la pensée scientifique. C’est malheureusement trop souvent le cas aujourd’hui. Cela ressort de ces débats actuels qui secouent le milieu du Neurofeedback. Ceux dont nous avons, avec précision, détaillé les arguments dans notre dernier article

Pourquoi la pensée scientifique doit-elle demeurer proche de l’humanisme? Pour répondre à de ce besoin inné, qui échappe à la raison et qui est pourtant profondément ancré chez l’humain. Ce besoin qui consiste, pour lui, à penser que tout lui est possible. Du moins, il le croît… 

Les effets spécifiques du Neurofeedback!

Les effets spécifiques du Neurofeedback sont comme la “cerise sur le gâteau”. Ils augmentent considérablement son efficacité.

Tous ces effets doivent être considérés

Pour construire une » voie royale” pour l’Art de soigner. C’est à dire une méthode bâtie sur un nouveau modèle neurointégré. Ce dont rêvent tant de professionnels de l’accompagnement, de l’éducation et de la santé.

Détaillons notre point de vue :

«Entre SCIENCE & CONSCIENCE»

Cette dernière année a été pour nous au sein de notre organisme de formation en Neurofeedback, une formidable opportunité.

La réalité du Neurofeedback sur le terrain

Nous avons pu nous entretenir avec plusieurs centaines de professionnels de la santé, de l’éducation ou de l’accompagnement. Tous désiraient intégrer cette méthode dans leur pratique. Divers professionnels désiraient l’utiliser dans d’autres contextes. Ils voulaient obtenir des améliorations dans le domaine du travail, du sport ou de la création artistique.

Le Neurofeedback, un sujet complexe

Le Neurofeedback concerne évidemment un sujet complexe puisqu’il s’agit du cerveau humain. Tout particulièrement de l’action d’une méthode qui vise à améliorer son fonctionnement. Or, dans ce domaine des neurosciences appliquées un constat particulièrement troublant s’impose, tout particulièrement en France.

Des besoins de solutions nouvelles

Personne ne peut nier que nous traversons une période de grands bouleversements. Que le contexte de ce début de Siècle ne cesse de nous surprendre. Cela signifie que la rupture avec la médecine du XXème siècle semble consommée. Incontestablement, il faut rapidement trouver de nouvelles solutions. L’exemple du Neurofeedback est à ce titre exemplaire. Il semble tomber à point nommé dans le plan de clivage de cette rupture. Il s’est immiscé dans ce vaste débat, sans même y avoir été annoncé. 

Un domaine encore très méconnu

Les débuts de cette méthode datent de plus d’une cinquantaine d’années. Elle reste encore très méconnue par la plupart des professionnels que nous avons rencontrés. En dehors de quelques pionniers qui la pratiquent. Si certains connaissent le nom, dès qu’on leur demande d’expliciter la méthode, il n’y a guère de réponse.

Une technologie d’avant-garde

Aujourd’hui, le Neurofeedback est fortement médiatisé. Considéré comme une technologie d’avant-garde, il porte de très nombreux espoirs. Il appartient à cet imaginaire collectif qui met la technologie sur le piédestal des solutions d’avenir. Tout particulièrement depuis cette découverte de l’importance du rôle cerveau dans tous les rouages de notre vie, physique et mentale. 

Un constat hautement significatif

Des MILLIONS de français, via les média en parlent,

Plus d’un MILLIER de professionnels prétendent en faire,

Moins d’une CENTAINE de praticiens exercent cette méthode selon «les règles de bonnes pratiques».

Pourquoi ce paradoxe?

La méthode

Comme on le sait, la pratique du Neurofeedback est née aux États-Unis. Il y a déjà une cinquantaine d’années. Elle s’inscrit dans ce courant de la médecine humaniste issu de la psychologie expérimentale. Elle provient de plusieurs courants, des connaissances en psychologie des émotions et celle en psychosociologie; de la théorie de la communication verbale et non verbale.

Une solide organisation professionnelle

Les principes qui fondent le Neurofeedback sont connus depuis de très nombreuses années. Ils passionnent de nombreux scientifiques et des cliniciens. Que ce soit aux États-Unis ou au Canada. Ces professionnels sont présents dans divers organismes. Ils sont membres des grandes associations comme la BCIA (bcia.org), l’ISNR (isnr.org), l’AAPB (aapb.org). Ces associations regroupent des milliers de professionnels. Leurs travaux féconds produisent de très nombreuses recherches. Près de 4000 publications en EEGq et plus de 1500 en Neurofeedback

La médecine Humaniste

Cette approche et son organisation outre-atlantique semblent bien éloignées de la fragmentation scientifique observée en médecine moderne en France. Ce pays possède un haut niveau de rigueur scientifique dans les sciences biologiques. Or, il démontre toujours très peu d’intérêt pour les sciences humaines. Il y a pourtant de bonnes raisons de résister à cette vision trop focalisée. L’humain qui souffre ne peut se réduire à l’objectivation d’un organe malade.

Une vision globale

Nous adhérons à cette « vision globale » qui s’intéresse au premier degré à l’humain dans son ensemble. Elle témoigne de ce fonctionnement qui doit être en harmonie avec le contexte, conformément aux besoins physiologiques de l’homéostasie.

Le modèle biopsychosocial

Comme on vient de le souligner, indépendamment des aspects technologiques de la méthode, il est nécessaire de tenir compte de l’individu. La prise en charge en vue d’un programme d’entraînement cérébral témoigne de cet « équilibre » entre concept biomédical et humanisme. En d’autres mot, c’est dans le modèle biopsychosocial que se moule naturellement et aisément l’approche proposée en Neurofeedback.

La “mesure”en neurofeedback

L’évaluation en Neurofeedback EEq débute par un électroencéphalogramme quantitatif. Cet examen permet l’analyse des dysfonctions de l’activité des régions et des réseaux neuronaux concernés. Dans un second temps, on compare ces résultats à des bases de données normatives. Nous obtenons une « cartographie cérébrale » qui renseigne de façon très précise sur le fonctionnement cérébral. pour finir, les données statistiques extraites de cette « neuroimagerie fonctionnelle » sont corrélées aux particularités cliniques observées. Tout cela sert à déterminer avec précision un protocole d’entraînement cérébral ciblé.

Une science clinique récente 

Même si cette science clinique basée sur l’EEGq est récente. Elle s’est répandue très rapidement dans de nombreux pays anglo-saxons. Le nombre de publications scientifiques référencées est en forte croissance. Tout cela n’empêche par qu’elle demeure fortement contestée dans le cercle restreint des scientifiques. Particulièrement parmi celui celui de la psychiatrie française qui revendique une position scientifique…

L’apprentissage cérébral

C’est la mise en action d’un apprentissage par conditionnement opérant connu depuis les débuts de la psychologie expérimentale qui va servir au façonnage par phénomène de neuroplasticité et à l’émergence de nouveaux apprentissages désirés. On sait mieux aujourd’hui que l’apprentissage se compose de mécanismes complexes qui font appel à tous les niveaux du cerveau, du savoir implicite, sous-conscient au savoir explicite auquel participe la conscience

Des principes scientifiques ignorés

Si outre-atlantique, la pratique du Neurofeedback semble bien codifiée. On doit malheureusement se rendre reconnaître que peu de professionnels français semblent suivre ces «règles de bonne pratique». Bien loin de cela, il suffit de taper neurofeedback sur Google pour y constater que des centaines de personnes se réclament de systèmes automatisés, dits de « neurofeedback dynamique » ou « quantique ». Ces “machines» ne sont absolument pas conçues sur les mêmes principes neurophysiologiques que ceux qui fondent le Neurofeedbcak. Le système automatisé le plus vendu actuellement en France et depuis plus de dix ans, est sans aucun doute le « Neuroptimal » de l’institut Zengar. 

La bonne foi n’est pas en doute!

De nombreux professionnels témoignent en toute bonne foi de l’efficacité de ce procédé. 

Nous-même, l’avons utilisé, il y a une dizaine d’années. En utilisant ce système, comme le système Cygnet qui est similaire. Nous n’avons jamais obtenu les mêmes effets bénéfiques que ceux qui sont rapportés par de nombreuses anecdotes.

Quelles sont les causes de cette situation?

Certaines causes sont manifestement faciles à identifier. On s’aperçoit très rapidement que près de 95% des publications sont en anglais. Or, les français sont les champions d’Europe pour leur méconnaissance de la langue anglaise. Ne soyons pas surpris que la recherche documentée par des publications scientifiques ne soient pas accessibles à des néophytes en neurosciences.

Des obstacles bien réels!

Une autre raison peut aisément expliquer cette situation. C’est le manque d’habileté en techniques informatiques. La révolution du numérique et de l’informatique ont surpris par leur rapide intrusion dans notre vie quotidienne. Tout le monde se souvient de la fausse alerte provoquée par le bug de l’an 2000. Cette rumeur qui était justement suscitée par nos craintes, vis à vis de la toute puissance de l’informatique dans tous les secteurs de l’économie.

Des ordinateurs personnels accessibles à un prix abordable.

Parmi les retombées positives de cette révolution technologique, l’augmentation des capacités des ordinateurs personnels s’est ajoutée à une baisse massive des prix. C’est justement au début des années 2000, que, profitant de cette opportunité, des praticiens de neurofeedback se sont dirigés vers la conception de systèmes différents. Ils ont conçu des systèmes de neurofeedback sur des principes très dissemblables de ceux qui existaient depuis les débuts. En transposant des principes issus de la théorie quantique ou de celle des systèmes dynamiques non-linéaires et en les appliquant à humain à travers un système de rétroaction.

Un manque de réactivité de la communauté scientifique

Ils ont profité du manque de réactivité de la communauté du neurofeedback pour s’engager vers la commercialisation de leurs produits sans “preuves” scientifiques. Il faut reconnaître que les Etats-Unis sont bien éloignés de la France. Ce n’est vraiment pas un hasard! Le marché français a été volontairement la cible privilégiée de ce démarchage. L’explication tombe sous le sens: le Neurofeedback y était totalement inconnu au début des années 2000.

Des systèmes ne réclamant aucune formation préalable!

Ils ont vendu leur système à des professionnels qui dans leur grande majorité n’avaient pas de formation en spécifique en neurosciences, à l’exception du désir d’aider l’autre. Ils ont même réussi à “tromper” le sens critique de médecins, psychiatres et psychologue. Comment cela est-il possible?

Le manque d’esprit critique dans les “sciences appliquées»

D’une part, il existe une grande méconnaissance des bases de l’apprentissage. Les principes de base qui les régissent sont pourtant connus de longue date, notamment dans le domaine de la psychophysiologie appliquée.

Les connaissances qui servent de fondement à «l’action thérapeutique” sont aussi très mal connues.

Une ignorance volontairement entretenue

Reconnaissons-le! L’industrie pharmaceutique domine entièrement la médecine contemporaine. Cette industrie a de bonnes raisons de rechercher à amplifier l’effet du médicament. Elle mise avant toute chose, sur son principe actif. 

L’effet placebo

L’effet thérapeutique n’est pas obtenu par le seul effet  actif de la substance médicamenteuse. Il résulte d’effets non-spécifiques.

Une évolution récente des connaissances

C’est grâce aux avancées en neurosciences que «l’effet placebo» est aujourd’hui mieux étudié dans l’action du médicament ou du soin. Le débat actuel sur l’éventuel arrêt du remboursement des médicaments homéopathiques démontre bien l’ampleur du malaise régnant à propos du placebo.

« l’effet placebo est, lors de l’administration d’une drogue active, la différence entre la modification constatée et celle imputable à l’action pharmacologique de la drogue ». Encore bien plus! Nous devons élargir la définition à TOUTE méthode thérapeutique.

L’Art de soigner

Nous sommes résolument sortis du seul pouvoir magique du médicament dans l’Art de soigner. Il faut revenir impérativement aux bases fondamentales de l’action thérapeutique pour mieux comprendre ces effets complexes et reconnaître leur influence exacte,

Rappelons la définition

Voici celle de Pierre Pichot, formulée en 1961

Effet placebo* = effet thérapeutique global** – effet spécifique***

* alias effet non spécifique

** cliniquement mesurable

*** alias pharmacodynamique, dans le cas d’un médicament

Une complexité évidente

On peut aisément opposer bien des arguments à l’utilisation d’un appareil automatisé, dont on ignore les algorithmes utilisés et qui ne reposent sur aucune évaluation objective, ni sur aucun principe neurophysiologique connu.

Des arguments solides

De la même façon, on peut contester l’efficacité des systèmes dont le seuillage automatique prétendent  à lui seul être capable de provoquer le conditionnement opérant à l’origine des changements cérébraux.  

L’effet Hawthorne

L’effet placebo est un effet physiologique bien plus complexe qu’il n’y paraît. Il comprend l’effet d’attente du sujet. Et, même plus, il comporte l’effet d’attente de l’expérimentateur qui est si souvent sous-estimé et tellement puissant. C’est l’effet Hawthorne.

Allons au bout des choses! Qu’en est-il réellement? De tels arguments sont-ils suffisants pour expliquer la complexité réelle de la relation à l’autre. Expliquent-ils tous les bénéfices de l’effet placebo?

Un SUPER placebo!

La seule présence de la « machine » , en-elle même représenterait un effet de puissance dépassant celui de l’expérimentateur. En lui conférant une « superpuissance ».  Cela signifie qu’il s’agit bien d’un « SUPER placebo ».

Plus besoin du praticien

Pourquoi ne pas retirer le praticien de l’équation?  Comme le propose aujourd’hui les concepteurs de neuroptimal. Il n’y avait qu’un pas, que certains ont franchi sans apparemment aucun état d’âme… C’est ce pari que ces « marchands » de systèmes automatisés ont imaginé. Ils auraient  intégré plus rapidement que d’autres, les liens entre « science et conscience ». Et ils auraient réussi. Tout simplement, par le truchement de leur dispositif “automatisé».

Un simple leurre?

Ils auraient songé à cette éventualité depuis très longtemps. Ils auraient répondu eux-même à cette question du Neurofeedback. Non pas, en l’envisageant comme un processus complexe entre un entraînement basé sur le conditionnement opérant et une modification de la conscience. Ils l’auraient estimé beaucoup plus simplement, comme un « leurre » apte à provoquer des réactions réflexives de la conscience.

Le Neurofeedback: une expérience consciente?

On peut penser à ce changement de forme de la conscience, comme à un changement de la forme globale du cerveau. En y incluant aussi, non seulement les processus électrophysiologiques, mais aussi, ceux plus variables, des flux axonaux eux-mêmes.

Le fait de tenir compte des seules fonctions cognitives ou des processus mentaux utilisés ne serait pas si important. Il s’agirait dans la séance de Neurofeedback d’une expérience consciente. D’un moment où la conscience se modifie, ce que l’on appellerait grossièrement, un état de conscience modifié. Précisément cet état qui est constaté dans la méditation ou l’hypnose.

Voyons maintenant ce qui est en jeu ici. Cela revient à définir avec précision le statut de l’homme face à celui de la machine. L’homme est-il une machine très complexe confronté à une autre machine? Comme une machine, il fonctionnerait sur un mode similaire (stimulus, réponse, modulation). Est-il un être ouvert aux différents “possibles», encore bien plus complexes? Dès lors, il ne pourrait pas être enfermé dans des boucles déterministes élaborées par des ingénieurs.

Cette vision d’une médecine humaniste s’oppose au concept biomédical

Oui, la technologie nous fascine et elle s’érige souvent en idole. On voit même jusqu’à quel point, elle peut infléchir la pensée vers une approche mécaniste.

Le Neurofeedback ne relève-t-il que de ces mécanismes? 

Cette croyance dans la “toute puissance” de la “machine” est prête à l’emporter. En s’associant à cette connivence souvent inconsciente entre l’attente du sujet et celle du praticien. Tout cela s’additionne au point de transformer indubitablement l’effet placebo en un « SUPER placebo ».Cela suffit pour expliquer les résultats obtenus avec ces machines automatisées comme le Neuroptimal.

Le Neurofeedback possède des effets spécifiques

La puissance du placebo est bien réelle. Toutefois, le Neurofeedback possède des effets spécifiques qui sont mesurables. C’est par «conditionnement opérant » guidé que l’entraînement par Neurofeedback améliore le fonctionnement cérébral. Il démontre son efficacité par la mesure de l’ “EEGq». Ce que confirment des milliers de publications.

Conclusion

Nous pensons que le Neurofeedback basé sur l’EEGq dépasse de bien loin les effets de la relation thérapeutique duelle. Comme nous la connaissons en psychothérapie. Que la « machine » est bien loin d’être une intruse, aux seules fins de son « concepteur ». Que le Neurofeedback EEGq est une méthode très performante pour l’apprentissage du cerveau à tous les niveaux.

Avant de conclure, nous adhérons volontiers à l’affirmation triviale qui s’exprime par cette phrase. “Le bon enseignant sera toujours indispensable pour l’intégration d’un bon apprentissage”. Cela s’applique naturellement à l’accompagnateur en Neurofeedback. Comme un bon thérapeute sera toujours l’accompagnateur indispensable dans sa relation à l’Autre, lors de difficiles changements.

Une position définitive?

L’adoption de cette posture médiane nous met-elle vraiment à l’abri de nos propres « qualia »?

C’est bien loin d’être une évidence! Cet entre-deux, « entre science et conscience », est-il si rassurant pour le clinicien? Où bien doit-il résolument l’engager sur le chemin de ce doute hyperbolique propre au cartésianisme? On peut répondre sans hésitation par l’affirmative. Ce doute est utile pour protéger le clinicien de lui-même. Il doit, tout particulièrement l’inciter à s’associer à la posture du scientifique, axée sur la recherche “basée sur les preuves». C’est en se rapprochant des frontières de la connaissance qu’il contribuera à l’évolution de cette pratique.

A très vite,


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